Rémunérations

Zone Centrale

La rémunération brute correspond à l’ensemble des sommes versées pour l’accomplissement d’un travail pour le bénéfice d’autrui. Elle est composée du salaire de base, qui respecte les règles du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), et d’éléments variables ayant ou non le caractère de salaire. Ces différents éléments, détaillés ci-dessous, sont suivis par différents indicateurs statistiques.

La Dares publie chaque trimestre l’évolution de deux indices de salaires de base : le salaire mensuel de base (SMB) et le salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) grâce à l’enquête trimestrielle Activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre (Acemo) qui porte sur les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales, en France hors Mayotte. L’indice du SHBOE est utilisé pour indexer le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).

De son côté, l’Insee suit chaque trimestre l’évolution du salaire moyen par tête (SMPT) qui, sur le champ de l'ensemble des salariés (privé et public, avec des distinctions possibles, par exemple sur le secteur marchand non agricole) rapporte les masses salariales brutes versées par l’ensemble des employeurs au nombre de salariés en personnes physiques. Il tient compte des primes et de la rémunération des heures supplémentaires. L’évolution du SMPT reflète celle des qualifications et des quotités de travail (effets de structure), ainsi que celle de la rémunération des heures supplémentaires et complémentaires, comme celle des primes.

L'Insee produit également chaque trimestre l'indice du coût du travail (ICT), qui  vise à mesurer l'évolution du coût horaire du travail de la main-d'œuvre salariée, en prenant en compte tous les éléments de coût (salaires et charges). 

La Dares réalise chaque année l’enquête sur la participation, l’intéressement et l’épargne d’entreprise (Acemo-Pipa) auprès des entreprises de dix salariés ou plus et l’enquête Acemo-TPE qui donne des informations sur les dispositifs d’épargne salariale en place dans les très petites entreprises.

Par ailleurs, l’Insee réalise chaque année l’enquête annuelle sur le coût de la main-d'oeuvre et la structure des salaires (Ecmoss) qui permet d’analyser la structure des rémunérations.

 

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  • Publication

    Participation, intéressement et épargne salariale en 2013

    En 2013, 56,1 % des salariés du secteur marchand non agricole, soit 8,7 millions de salariés, ont eu accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale.

  • Publication

    Les salariés au forfait annuel en jours

    En 2014, 13,3 % des salariés des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole relèvent du forfait annuel en jours.

  • Publication

    Enquête mensuelle sur l'évolution des salaires : résultats de juin 1996

    En juin 1996, les ouvriers ont été plus nombreux à recevoir une augmentation qu'en mai, tandis que la proportion d'employés augmentés diminue. Les augmentations accordées sont en moyenne plus faibles, mais celles de mai avaient été relativement élevées.

  • Publication

    Dix ans d'évolution des salaires dans le secteur privé

    A partir du milieu des années 80, l'éventail des salaires français, qui n'avait cessé de se refermer depuis 1968, s'ouvre légèrement. Toutefois, dès le début des années 90, cet éventail se stabilise.

  • Publication

    Enquête mensuelle sur l'évolution des salaires : résultats de mai 1996

    En 1996, les ouvriers et les employés ont été plus nombreux à bénéficier d'une hausse de leur salaire de base qu'en avril. La proportion d'employés augmentés remonte à un niveau particulièrement élevé. De plus, les augmentations accordées sont en moyenne plus fortes qu'en avril.