Rémunérations

Zone Centrale

La rémunération brute correspond à l’ensemble des sommes versées pour l’accomplissement d’un travail pour le bénéfice d’autrui. Elle est composée du salaire de base, qui respecte les règles du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), et d’éléments variables ayant ou non le caractère de salaire. Ces différents éléments, détaillés ci-dessous, sont suivis par différents indicateurs statistiques.

La Dares publie chaque trimestre l’évolution de deux indices de salaires de base : le salaire mensuel de base (SMB) et le salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) grâce à l’enquête trimestrielle Activité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre (Acemo) qui porte sur les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales, en France hors Mayotte. L’indice du SHBOE est utilisé pour indexer le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic).

De son côté, l’Insee suit chaque trimestre l’évolution du salaire moyen par tête (SMPT) qui, sur le champ de l'ensemble des salariés (privé et public, avec des distinctions possibles, par exemple sur le secteur marchand non agricole) rapporte les masses salariales brutes versées par l’ensemble des employeurs au nombre de salariés en personnes physiques. Il tient compte des primes et de la rémunération des heures supplémentaires. L’évolution du SMPT reflète celle des qualifications et des quotités de travail (effets de structure), ainsi que celle de la rémunération des heures supplémentaires et complémentaires, comme celle des primes.

L'Insee produit également chaque trimestre l'indice du coût du travail (ICT), qui  vise à mesurer l'évolution du coût horaire du travail de la main-d'œuvre salariée, en prenant en compte tous les éléments de coût (salaires et charges). 

La Dares réalise chaque année l’enquête sur la participation, l’intéressement et l’épargne d’entreprise (Acemo-Pipa) auprès des entreprises de dix salariés ou plus et l’enquête Acemo-TPE qui donne des informations sur les dispositifs d’épargne salariale en place dans les très petites entreprises.

Par ailleurs, l’Insee réalise chaque année l’enquête annuelle sur le coût de la main-d'oeuvre et la structure des salaires (Ecmoss) qui permet d’analyser la structure des rémunérations.

 

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  • Publication

    L'épargne salariale en 2004

    12,7 milliards d’euros ont été distribués en 2004 au titre de la participation, de l’intéressement et de l’abondement à un plan d’épargne entreprise.

  • Publication

    Les rémunérations dans les petits établissements en octobre 1995

    En octobre 1995, un salarié d'un petit établissement, de un à dix salariés, gagne en moyenne 10 780 francs en rémunération brute, soit 2,5 % de plus qu'en octobre 1994 (2,8 % pour les ouvriers, 1,9 % pour les cadres).

  • Publication

    Les primes versées en 1995

    En 1995, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 14,8 % de leur rémunération sous forme de primes. Les primes mensuelles représentent 6,8 % de la rémunération totale (6,7 % en 1994). La part des primes non mensuelles augmente. Elle est de 8 % en 1995.

  • Publication

    Les plans d'épargne d'entreprise au 1er janvier 1994

    En 1993, les Plans d'épargne d'entreprise (PEE) se diffusent dans les entreprises. Parmi celles qui avaient un accord d'intéressement ou de participation en vigueur en 1993, près de 3 sur 10, représentant près d'un salarié sur deux, disposent d'un PEE.

  • Publication

    L'intéressement versé en 1994

    En 1994, l'intéressement versé au titre de l'exercice 1993 représente près de 8 milliards de francs pour un effectif salarié couvert par un accord d'intéressement de 2,5 millions, baisse de 9 % par rapport à celui de l'exercice 1992.

  • Publication

    La participation attribuée en 1994

    Fin 1993, 15 000 entreprises employant 4,5 millions de salariés avaient un accord de participation. En 1994, six sur dix ont pu effectivement dégager des sommes au titre de l'exercice comptable 1993.

  • Publication

    Enquête mensuelle sur l'évolution des salaires : résultats de décembre 1995

    12,2 % des ouvriers et 10,3 % des employés ont bénéficié d'une hausse de leur salaire de base en décembre 1995 (données CVS). Ces proportions marquent une légère baisse par rapport à novembre, elles sont de plus inférieures à celles enregistrées en décembre 1993 et 1994.