Les pouvoirs du temps - la transformation des régulations dans les organisations du travail après la RTT
- 14 janvier 2005
- Document d'études N°90
Cette recherche a été conduite dans quatre entreprises durant la période de mars 2002 à septembre 2003.
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Cette recherche a été conduite dans quatre entreprises durant la période de mars 2002 à septembre 2003.
Entre 1996 et 1999, avec le passage de la loi Robien à la loi Aubry, la réduction du temps de travail (RTT) aidée par l’État a changé d’échelle, le nombre d’entreprises et de salariés impliqués ayant décuplé.
En 2000, afin de mieux comprendre les enjeux microéconomiques et gestionnaires de l’aménagement-réduction du temps de travail (ARTT), deux équipes de consultants et chercheurs en gestion ont enquêté pour la DARES dans dix-huit entreprises qui l’avaient appliqué dans le cadre de la loi Robien.
Le travail en juste-à-temps accroît les contraintes de rythme et notamment le poids de la surveillance hiérarchique.
En 1999, les innovations ont un impact ambigu sur l’emploi des établissements qui les mettent en œuvre : elles favorisent la création d’emplois qualifiés, mais aussi la réduction des emplois d’exécution.
De 1992 à 1998, les entreprises françaises ont rapidement fait évoluer leurs méthodes de travail : la pratique des « groupes de projet » et des « normes de qualité ISO » a fortement progressé ainsi que, dans une moindre mesure, l’organisation « en juste-à-temps ».
De plus en plus de salariés sont soumis à des délais, des consignes, des modes opératoires précis en 1993.
Plus d'un salarié sur deux utilise les nouvelles technologie de l'information, informatique, télécommunications, vidéo.
Quelles sont les pratiques utilisées par les entreprises françaises pour motiver leurs salariés ?