En 1999, les innovations ont un impact ambigu sur l’emploi des établissements qui les mettent en œuvre : elles favorisent la création d’emplois qualifiés, mais aussi la réduction des emplois d’exécution.
Ce « biais de qualification » tient surtout à l’usage des technologies de l’information, et peu aux innovations organisationnelles. Mais il est également favorisé par l’externalisation de fonctions et par la présence syndicale dans l’entreprise.
L’effort de formation de l’employeur est plus élevé dans les établissements innovants, et le taux de rotation de la main-d’œuvre plus faible. La gestion des salaires et des carrières y apparaît plus individualisée et plus sélective.
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