Conjoncture de l'emploi et du chômage au troisième trimestre 2003
- 2 décembre 2003
- Dares Analyses N°52.2
Au troisième trimestre 2003, l’activité a rebondi et certains indicateurs avancés se sont redressés.
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Au troisième trimestre 2003, l’activité a rebondi et certains indicateurs avancés se sont redressés.
En France, la croissance économique du premier semestre a été inférieure aux prévisions : après un rebond en début d'année, le PIB enregistre une baisse de -0,3 % au deuxième trimestre 2003.
Après avoir bien résisté en 2002, l'emploi s'est ajusté au premier trimestre 2003 (-0,3 %, soit -49 000).
Entre mars 2001 et mars 2002, l'emploi diminue dans presque toutes les familles professionnelles de l'industrie, et sa progression ralentit dans la plupart des autres domaines professionnels.
En fin d'année 2002, le ralentissement de l'activité économique s'est poursuivi en France, cependant que la confiance des agents et les indicateurs avancés restaient hésitants.
Les entrées dans le programme « nouveaux services-emplois jeunes » et dans les dispositifs de formation en alternance se sont nettement ralenties en 2001.
En 2001, les entrées dans les principales mesures de politiques de l'emploi se sont repliées dans un contexte de retournement du marché de l'emploi et de réforme de plusieurs dispositifs.
Dans les premières années qui suivent la sortie du système éducatif, l'insertion des jeunes européens dans l'emploi est progressive et fluctue beaucoup avec la conjoncture.
La dépense pour l'emploi est estimée pour 1993 à 289 milliards de francs, soit une progression de 8 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépense d'indemnisation du chômage en hausse de 5 % en représentent 43 %.
En 1993, les employeurs du secteur non marchand ont signé 660 000 contrats emploi-solidarité dont 439 000 nouveaux contrats et 221 000 avenants de reconduction, avec principalement des jeunes en difficulté ou des adultes chômeurs de longue durée.