L'emploi et le chômage au deuxième trimestre 2002
- 3 octobre 2002
- Dares Résultats N°41.2
Le ralentissement de la conjoncture depuis le début de l'année 2001 continue d'imprimer sa marque sur l'évolution de l'emploi et du chômage.
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Le ralentissement de la conjoncture depuis le début de l'année 2001 continue d'imprimer sa marque sur l'évolution de l'emploi et du chômage.
La croissance économique est à nouveau positive au premier trimestre 2002 et le secteur concurrentiel non agricole crée 37 000 emplois.
Malgré le repli de l’emploi industriel, et alors même que le PIB du secteur concurrentiel diminuait, le dynamisme du secteur tertiaire et, dans une moindre mesure, celui de la construction, ont conduit à la création de 50 000 nouveaux emplois au quatrième trimestre 2001.
Entre mars 1997 et mars 2001, la part des chômeurs parmi les jeunes de 15 à 29 ans s'est fortement réduite, de un sur dix à un sur quatorze.
Malgré un rythme ralenti comparé au dynamisme de l'année 2000, l'emploi salarié dans le secteur concurrentiel continue de progresser au troisième trimestre 2001 (+29 000 postes).
En 2000, avec un taux de chômage d’environ 30%, le risque de chômage est notablement plus élevé pour les étrangers ressortissants de pays non européens, et la sortie du chômage est également plus difficile pour eux.
Début 2000, un million d’étrangers âgés de 20 à 60 ans sont salariés du secteur privé.
Au cours de l’année 1996, le contrat initiative emploi (CIE) a été largement remanié afin d’être recentré sur les personnes les plus éloignées de l’emploi.
La croissance de l’emploi est restée vigoureuse au deuxième trimestre 2000, quoiqu’en retrait par rapport au trimestre précédent : 120 000 emplois ont été créés au total, dont 110 000 dans les secteurs concurrentiels non agricoles.
Entre octobre 1998, date de lancement du programme Trace, et décembre 1999, près de 42 000 jeunes ont intégré le dispositif.