Or, la réinsertion de ces nouveaux bénéficiaires, si on la compare à celle de salariés recrutés également en CIE un an plus tôt, s’est améliorée. Ce phénomène s’explique en grande partie par l’effet favorable de la conjoncture économique, très dynamique sur toute l’année 1999. Ainsi, la part des emplois occupés chez le même employeur à la suite d’un CIE a nettement progressé, passant de 42,8 % à 50,4 % en un an. Dans le même temps, la fréquence des ruptures de contrat, notamment de contrat à durée indéterminée (CDI), a suivi un mouvement inverse, diminuant de 28 % à 24 % ; de plus, le départ de l’entreprise relève plus souvent qu’auparavant d’une décision du salarié.
Cependant, cette amélioration s’est inégalement diffusée à l’ensemble des bénéficiaires. Les publics les plus en difficulté, ceux dont l’ancienneté de chômage dépasse deux années avant l’entrée en CIE, n’ont pu autant tirer parti que les autres du contexte économique plus dynamique.
Au total, les trois quarts des personnes entrées en CIE trois ans plus tôt occupent un emploi en décembre 1999 et moins de 20 % sont de nouveau au chômage.
Enfin, la moitié des bénéficiaires estiment que le passage en CIE a eu un effet positif sur leur parcours professionnel et cela, indépendamment de leur situation au moment de l’interrogation.
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