Les femmes sont plus diplômées que les hommes et moins souvent en emploi avant leur embauche. Elles ne bénéficient pas des mêmes conditions d’emploi dans l’entreprise : elles sont, plus souvent que les hommes, recrutées à temps partiel, et sur des contrats à durée déterminée.
Les diplômées du supérieur font davantage l’expérience du « déclassement », notamment en début de carrière.
Des différences d’orientation lors de la scolarité et une forte polarisation des recrutements féminins dans certains métiers et secteurs expliquent en partie cette situation. Un quart des employeurs interrogés déclarent également ne pas avoir été indifférents au genre des candidats lors du recrutement.
Dans 70 % des cas, ils déclarent préférer recruter un homme plutôt qu’une femme. La quasi-totalité des employeurs exprimant une préférence sur le genre de la personne recrutée la justifie par la nature du poste à pourvoir. Lorsque le recrutement d’une femme est préféré, plus de la moitié des employeurs évoquent également comme motif les préférences des clients et des usagers. Les employeurs sont généralement satisfaits de la personne recrutée et plus fréquemment encore lorsqu’ils ont embauché une femme.
Enquête / source
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