Accidents, accidentés et organisation du travail en 1998
- 13 mai 2002
- Dares Résultats N°20.1
Outre le métier exercé et les conditions de travail, l'organisation joue un rôle majeur dans la survenue des accidents du travail.
138 résultats
Outre le métier exercé et les conditions de travail, l'organisation joue un rôle majeur dans la survenue des accidents du travail.
L’accroissement du nombre des accidents du travail en 1998 et 1999 résulte en partie de l’amélioration de la situation économique : le nombre d’heures travaillées augmente, et avec lui les occasions d’accidents.
L'enquête sur les conditions de travail de 1998 (encadré méthodologique) témoigne d'une extension des contraintes de rythme de travail par rapport à celles de 1984 et de 1991.
Sentiment de responsabilité, urgence, bruit, attention soutenue, interruptions, moyens insuffisants ou relations tendues. Beaucoup ont augmenté entre 1991 et 1998.
Les accidentés du travail sont massivement des ouvriers. Ils sont plus jeunes, plus récemment embauchés, ont plus souvent un statut temporaire que l'ensemble des salariés. Les établissements de 10 à 49 salariés sont plus touchés que les autres.
En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
Le secteur du bâtiment stricto sensu est relativement plus concerné par ces accidents en 1990 qu'en 1989, 62 % des victimes du BTP en 1989 et 69 % en 1990. 41 % des accidents ont pour origine une chute.
37 % des victimes d'accidents avaient 45 ans ou plus, au lieu de 27 % pour les salariés du secteur. L'indice de mortalité des " 45 ans et plus " est supérieur à celui des " 25 - 44 ans ", et plus encore à celui des " moins de 25 ans ".