En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
Le rythme du travail est une contrainte fortement ressentie par les salariés. Elle est source de tension nerveuse. Mais sa traduction diffère selon la place occupée dans la hiérarchie socioprofessionnelle.
Un ouvrier sur deux ne peut quitter son travail des yeux ; cette attention soutenue caractérise surtout les postes industriels. Même s'ils le souhaitent, les non qualifiés peuvent difficilement coopérer avec leurs collègues. Les cadres se décrivent comme débordés. Et c'est le manque de moyens, matériels et humains, qui gêne le plus les agents de la Fonction publique.
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