Les facteurs de pénibilité mentale au travail en 1991
- 9 février 1992
- Dares Indicateurs N°265
En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
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En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
En 1991, les salariés considèrent leurs conditions de travail comme moins supportables en 1991 qu'elles ne l'étaient en 1978 et 1984.
La dépense pour l'emploi (DPE) recense les efforts consentis par la collectivité nationale pour J'emploi et la formation. Cet effort représente 217 milliards de francs en 1990, en hausse de 4,1% en francs constants par rapport à 1989.
En 1990, 49 316 chômeurs ont créé 45 581 entreprises. Comme en 1989, ils contribuent ainsi à 17% du total des créations d'entreprises. Les chômeurs créateurs demeurent majoritairement des hommes, surtout ouvriers.
L'enquête visait à obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions selon divers angles : horaires, rythmes de travail, efforts physiques ou risques encourus, pénibilité, organisation du travail, sécurité, coopération, conflits…
En mars 1991, trois salariés sur quatre déclarent faire des efforts physiques (68 % en 1984) ; presque tous les ouvriers sont dans ce cas, près des trois quart des employés et deux tiers des professions intermédiaires.
La dépense pour l'emploi (DPE) s'élève en 1989 à 201,4 milliards de francs, en augmentation de 0,5 % en francs courants, mais, pour la première fois, en diminution de 3,0 %.
De 1987 à 1989, le nombre d'établissements assujettis a légèrement augmenté. Celui des établissements ayant au moins un CHSCT a décru. Le taux de couverture diminue donc de 67,1 % en 1987 à 65 % en 1989.
En 1989, quatre entreprises aidées sur cinq correspondent à des créations nouvelles. Les autres, 17 %, sont des reprises d'entreprises existantes. Cette répartition est quasi-inchangée depuis 1986. 49 % des créateurs s'inscrivent au Registre du commerce et 42 % au Registre des métiers.
Toutes branches confondues, le taux de couverture-établissements s'établit à 65,6 % contre 64,1 % en 1985 et le taux de couverture-effectifs à 81,5 % contre 80,5 %.