Conjoncture de l'emploi et du chômage au premier trimestre 2003
- 15 juillet 2003
- Dares Analyses N°27.3
Après avoir bien résisté en 2002, l'emploi s'est ajusté au premier trimestre 2003 (-0,3 %, soit -49 000).
34 résultats
Après avoir bien résisté en 2002, l'emploi s'est ajusté au premier trimestre 2003 (-0,3 %, soit -49 000).
Le chômage de longue durée pâtit du surcroît d'inscriptions enregistrées par l'ANPE depuis deux ans.
Entre mars 2001 et mars 2002, l'emploi diminue dans presque toutes les familles professionnelles de l'industrie, et sa progression ralentit dans la plupart des autres domaines professionnels.
En fin d'année 2002, le ralentissement de l'activité économique s'est poursuivi en France, cependant que la confiance des agents et les indicateurs avancés restaient hésitants.
Malgré le repli de l’emploi industriel, et alors même que le PIB du secteur concurrentiel diminuait, le dynamisme du secteur tertiaire et, dans une moindre mesure, celui de la construction, ont conduit à la création de 50 000 nouveaux emplois au quatrième trimestre 2001.
Malgré un rythme ralenti comparé au dynamisme de l'année 2000, l'emploi salarié dans le secteur concurrentiel continue de progresser au troisième trimestre 2001 (+29 000 postes).
En repli par rapport aux trimestres passés, la création d’emplois demeure élevée au deuxième trimestre 2001 (+65 000).
Malgré une activité économique ralentie par rapport au trimestre précédent, la croissance de l’emploi est demeurée vive au début de l’année 2001 : 116 000 nouveaux emplois ont été créés ce trimestre grâce aux bons résultats de chacun des grands secteurs concurrentiels, tertiaire, industrie, construction, et grâce aux effets de la politique de l’emploi.
A la suite du sommet européen de Luxembourg de novembre 1997, un processus sur cinq ans a été mis en place définissant une stratégie européenne pour l'emploi qui s'appuie sur une vingtaine de lignes directrices.
Le dernier trimestre 2000 confirme le rythme élevé des créations d’emplois : 134 000 nouveaux postes sont comptabilisés dans les secteurs concurrentiels non agricoles.