Conditions de travail et précarité dans l'emploi
- 8 juillet 2009
- Dares Analyses N°28.2
Les CDI craignant de perdre leur emploi cumulent de nombreux risques dans leur travail.
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Les CDI craignant de perdre leur emploi cumulent de nombreux risques dans leur travail.
Le travail est physiquement moins pénible pour les salariés âgés, mais leurs conditions de travail se dégradent comme celles des plus jeunes entre 1984 et 1998.
La représentation collective du personnel n’est pas une règle générale dans les établissements d'au moins 10 salariés, puisqu’en 1999 plus de la moitié d’entre eux, qui emploient près d’un salarié sur cinq, ne sont couverts par aucune institution représentative.
On négocie d'autant plus sur les salaires que l'entreprise est grande. Au-delà de l'effet des seuils légaux, c'est l'implantation syndicale qui s'impose comme le principal déterminant de la propension à négocier.
72 accords ou quasi-accords négociés relevant d'un ajustement des salaires ou d'un " partage de travail " ont été recensés entre l'été 1992 et décembre 1993. Ils visaient surtout à préserver l'emploi en réduisant la masse salariale ou en l'ajustant à une baisse de l'activité.
A peu près 1,7 million de salariés ont voté en 1990, soit 65 % des électeurs inscrits. La participation diminue de 1,9 point contre 1,2 entre 1986 et 1988. En huit ans (de 1982 à 1990), elle a baissé de six points.
Entre 1987 et 1989, le nombre d'établissements de 50 salariés et plus ayant au moins un délégué syndical est passé de 18 600 à 17 600, soit un recul de 5,9 %. Les salariés appartenant à ces établissements sont passés de 4 597 000 à 4 347 000, soit une baisse de 5,4 %.
43,3 % des établissements ont déclaré avoir au moins un délégué du personnel au 31 décembre 1988. Ces établissements regroupent 69,7 % des salariés.
Entre 1985 et 1987, le pourcentage d'établissements de 50 salariés et plus ayant au moins un délégué syndical est passé de 57 % à 55 %. Au-delà de 500 salariés, presque tous les établissements ont des délégués syndicaux.