Trois principales logiques ont été repérées dans l'analyse de ces processus : la réduction non négociée des salaires, la tentative syndicale de limiter les conséquences d'une restructuration ou la régulation conjointe de la masse salariale pour passer un cap difficile. L'ampleur des innovations dans les modes de négociation n'est pas la même dans ces trois situations, pas plus que les effets obtenus sur l'emploi.
La rapide montée du chômage s'est accompagnée de l'émergence de nouveaux types de négociations sur l'emploi, où la question des salaires est directement posées. Depuis un peu plus d'un an, des expériences dites de " partage du travail " se sont multipliées - sur une échelle certes restreinte - dans des entreprises presque toutes industrielles, comme alternative aux licenciements.
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