Le télétravail en France : 2 % des salariés le pratiquent à domicile, 5 % de façon nomade
- 30 décembre 2004
- Dares Analyses N° 51.3
En France, 2 % des salariés pratiqueraient en 2004 le télétravail à domicile, et 5 % le télétravail nomade.
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En France, 2 % des salariés pratiqueraient en 2004 le télétravail à domicile, et 5 % le télétravail nomade.
Parmi les personnes qui exercent une activité professionnelle, près de quatre sur dix trouvent que leur travail rend difficile l’organisation de leur vie de famille.
Entre 1996 et 1999, avec le passage de la loi Robien à la loi Aubry, la réduction du temps de travail (RTT) aidée par l’État a changé d’échelle, le nombre d’entreprises et de salariés impliqués ayant décuplé.
En 2000, afin de mieux comprendre les enjeux microéconomiques et gestionnaires de l’aménagement-réduction du temps de travail (ARTT), deux équipes de consultants et chercheurs en gestion ont enquêté pour la DARES dans dix-huit entreprises qui l’avaient appliqué dans le cadre de la loi Robien.
Le travail en juste-à-temps accroît les contraintes de rythme et notamment le poids de la surveillance hiérarchique.
En 1999, les innovations ont un impact ambigu sur l’emploi des établissements qui les mettent en œuvre : elles favorisent la création d’emplois qualifiés, mais aussi la réduction des emplois d’exécution.
De 1992 à 1998, les entreprises françaises ont rapidement fait évoluer leurs méthodes de travail : la pratique des « groupes de projet » et des « normes de qualité ISO » a fortement progressé ainsi que, dans une moindre mesure, l’organisation « en juste-à-temps ».
En 1990, le taux d'absence au travail est identique à ce qu'il était dans les années 70. Il s'élève à 5,3 % et si on y inclut les absences pour congé de maternité, celui-ci passe à 5,9 % . Les ouvriers sont plus souvent absents que les non ouvriers.
La proportion de salariés travaillant en équipes est de 12,5 % de l'ensemble des salariés en 1990 ; elle était de 12,2 % en 1986. La progression amorcée entre 1982 et 1984 se poursuit, mais à un rythme plus faible.
Aujourd'hui, plus qu'en 1978 et 1984, les salariés interrogés déclarent que leur travail s'accompagne de contraintes et de nuisances.