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La place du travail dans l'identité des personnes en emploi

Pour les deux tiers des actifs en emploi, le travail est « assez important mais moins que d'autres choses » (vie familiale, vie personnelle, vie sociale…).

Il est « plus important que tout le reste » ou « très important mais autant que d'autres choses » pour un peu plus de 28 % d'entre eux. Les jeunes actifs occupés accordent moins d'importance au travail que les plus âgés. Les artisans, les agriculteurs, les cadres et professions libérales placent, plus que les autres catégories socioprofessionnelles, le travail au premier plan. Lorsqu'elles n'ont pas d'enfants, les femmes accordent autant d'importance au travail que les hommes : l'arrivée d'un enfant réduit celle-ci plus encore pour les femmes que pour les hommes.

Les personnes immigrées sont plus nombreuses que les personnes non directement issues de l'immigration à trouver que le travail est très important. La satisfaction au travail est, quant à elle, strictement proportionnelle au revenu et au niveau d'études. Parmi les éléments de leur travail que les salariés voudraient le plus changer, le salaire vient, de loin, en première position.