Temps partiel et conditions de travail : travailler moins pour travailler mieux ?
- 24 mai 2024
- Dares Analyses N° 34
Ce document tente d’identifier le lien entre réduction individuelle du temps de travail, à travers l’emploi à temps partiel, et conditions de travail.
Au 1er trimestre 2024, dans les entreprises du secteur privé (hors agriculture, intérim, particuliers employeurs et activités extraterritoriales), le taux d’emplois vacants s’élève à 2,7 %. Il baisse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent, et de 0,6 point sur un an.
En 2022, les entrées en contrat de professionnalisation s’élèvent à 118 800, un niveau proche de celui de 2021 (-1 %). Le nombre de contrats en cours au 31 décembre 2022 atteint 97 900, en baisse par rapport à l’année précédente (-5 %).
Sur l’ensemble du secteur salarié privé (hors agriculture, intérim, particuliers employeurs et activités extraterritoriales), 615 000 emplois sont vacants en moyenne en 2023, dont 40 % dans les entreprises de 1 à 9 salariés.
Les très petites entreprises (TPE), de moins de 10 salariés, emploient 18 % des salariés du secteur privé non agricole en 2022. Elles se trouvent en dessous des seuils légaux qui imposent l’élection de représentants du personnel ou la tenue de négociations collectives.
Les taux de recours à la formation sont les plus élevés dans les pays scandinaves et les Pays-Bas, et ils sont les plus faibles en Grèce ainsi qu’en Europe de l’Est, notamment en Pologne.