L'emploi intérimaire diminue au 3e trimestre 2018
- 11 décembre 2018
- Dares Indicateurs N°057
Au 3e trimestre 2018, l’emploi intérimaire diminue de nouveau (-1,2 % soit -9 600 intérimaires, après -0,6 % au trimestre précédent soit -4 700).
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Au 3e trimestre 2018, l’emploi intérimaire diminue de nouveau (-1,2 % soit -9 600 intérimaires, après -0,6 % au trimestre précédent soit -4 700).
Après avoir présenté ce qu’il fallait de retenir de la situation du marché du travail au 3e trimestre 2018, Selma Mahfouz, directrice de la Dares, a abordé la question des tensions sur le marché du travail.
Dans les quartiers prioritaires entre 2010 et 2012, les jeunes accèdent moins souvent à un contrat aidé, marchand ou non marchand, que les jeunes habitant dans les quartiers environnants, au sein des mêmes zones d’emploi.
Ces données éclairent les motifs réels de sortie des listes de Pôle emploi des demandeurs d'emploi.
Au troisième trimestre 2018, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B ou C a augmenté de 0,4 % en moyenne sur le territoire national (hors Mayotte).
En moyenne au troisième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 649 600.
En 2017, 294 800 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés, 280 400 dans le secteur privé et 14 500 dans le secteur public.
En France, les ouvriers intérimaires, qui représentent la majorité des personnes en intérim et 8 % des ouvriers, sont très fortement exposés à des contraintes physiques dans leur travail.
Deux mesures du Pacte de responsabilité ayant affecté le coût du travail en 2015 sont étudiées : l’abaissement du taux de cotisations famille pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC d’une part et le passage à zéro cotisations de sécurité sociale au niveau du SMIC dans le cadre des allégements généraux de cotisations.
Ce rapport s’attache à approfondir les résultats déjà obtenus sur deux points principaux : le recentrage de la stratégie d’analyse sur la discontinuité du dispositif à 2,5 SMIC et l'analyse de l’hétérogénéité des effets, en restreignant l’estimation à un échantillon fortement concerné par la discontinuité.