L'emploi dans l'industrie entre 1992 et 2002 : le poids croissant de l'intérim
- 20 avril 2005
- Dares Analyses N°16.3
Entre 1992 et 2002, le travail intérimaire se développe dans l’industrie, ce qui réduit la chute de l’emploi dans ce secteur.
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Entre 1992 et 2002, le travail intérimaire se développe dans l’industrie, ce qui réduit la chute de l’emploi dans ce secteur.
En 2003, au creux du cycle conjoncturel, le turnover diminue dans les établissements de 10 salariés ou plus sous l’effet conjugué d’une baisse des embauches et des sorties d’emploi.
En 2002, l’effort de la nation en matière de formation professionnelle et d’apprentissage s’amenuise encore : avec 1,43 % de la richesse nationale, il retrouve un niveau proche de celui de 1988.
Au premier trimestre 2004, la rotation de la main-d’œuvre continue d’augmenter dans les établissements de 10 salariés ou plus, prolongeant la tendance du trimestre précédent.
L'enquête visait à obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions selon divers angles : horaires, rythmes de travail, efforts physiques ou risques encourus, pénibilité, organisation du travail, sécurité, coopération, conflits…
Dès la première loi Aubry, il est apparu que le passage à 35 heures allait poser des problèmes spécifiques aux entreprises de 20 salariés ou moins (TPE), si bien qu’une application décalée de deux ans de la nouvelle durée légale fut décidée.
Avec 568 000 équivalents-emplois à temps plein au troisième trimestre 2004, l’intérim crée 5 000 postes (+0,8%), poursuivant ainsi la hausse entamée au trimestre dernier (+6 000 postes, soit +1 %).
Cet audit porte sur les méthodes de gestion et la correction des anomalies de l’Enquête sur les Mouvements de Main-d’œuvre (EMMO).
Cette recherche a été conduite dans quatre entreprises durant la période de mars 2002 à septembre 2003.