Les métiers en 2010
- 17 novembre 2011
- Dares Analyses N°84
Après un fort recul en 2008 et 2009, l’emploi total a augmenté en 2010 de 185 000 postes en France métropolitaine.
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Après un fort recul en 2008 et 2009, l’emploi total a augmenté en 2010 de 185 000 postes en France métropolitaine.
En 2009, dans un contexte de grave crise économique, la dépense nationale pour la formation professionnelle et l’apprentissage s’est élevée à 31,3 milliards d’euros, soit 4,1 % de plus qu’en 2008.
En vingt-cinq ans, la hausse globale du niveau de diplôme a transformé les « normes de qualification » requises pour l’exercice du métier, en particulier pour les employés. Le salariat, le temps partiel et les formes particulières d’emploi (CDD, intérim) se sont développés.
En 2009, 57,2 % des salariés du secteur marchand non agricole, soit 8,8 millions de salariés, ont eu accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale.
Ce document présente la méthode utilisée pour constituer des séries d’emploi par métier sur la période 1982-2009 et par secteur d’activité sur la période 1993-2009 à partir des enquêtes Emploi de l’Insee.
Entre 2007 et 2008, le nombre moyen de salariés en insertion travaillant dans les structures de l’insertion par l’activité économique a progressé de 5 %, passant de 107 000 à 112 000.
En 2009, 15,2 % des salariés (21,4 % des hommes et 9 % des femmes), soit 3,5 millions de personnes, travaillent la nuit, habituellement ou occasionnellement.
La dépense totale consacrée par la Nation (Etat, collectivités territoriales, entreprises et ménages) à la formation professionnelle est passée de 71 à 111 milliards de Francs entre 1987 et 1991, atteignant 1,7 % du PIB.
Fin 1991, le nombre d'accords de participation en vigueur s'élevait à plus de 11 000, soit une augmentation de 8 % sur un an. 13 549 entreprises employaient près de 4,8 millions de salariés. Le montant moyen de la prime individuelle créditée aux bénéficiaires était de 5 024 Francs.
Dans l'ensemble des entreprises appliquant un accord, un salarié sur quatre n'a touché aucune prime d'intéressement en 1991, au lieu d'un sur dix seulement en 1990. Pour les bénéficiaires, la prime moyenne reçue a baissé d'environ 10 %.