Quinze ans de métiers, l'évolution des emplois de 1983 à 1998
- 12 mai 1999
- Dares Analyses N°18.1
Si en quinze ans l’emploi n’a crû au total que de 4 %, au niveau de chacun des métiers, les évolutions sont beaucoup plus contrastées.
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Si en quinze ans l’emploi n’a crû au total que de 4 %, au niveau de chacun des métiers, les évolutions sont beaucoup plus contrastées.
En 1998, durant les cinq dernières années, les services marchands ont crée 210 000 emplois qui recouvrent des métiers très divers, le principal étant celui d’agent d’entretien (+ 33 000 créations).
En 1997, après une période de croissance exceptionnelle, le nombre de ménages employant un salarié à leur domicile continue d’augmenter.
En 1996, les technologies de l’information et des télécommunications font partie des activités fortement créatrices d’emplois.
La tendance à externaliser de plus en plus la fonction transport dans l’industrie et la grande distribution s’est poursuivie au cours de la période 1990-1997, au profit des entreprises du transport routier de marchandises.
Depuis le début des années quatre-vingt-dix, le nombre d’emplois a évolué très différemment suivant les professions, à la hausse pour la plupart des catégories de cadres et de techniciens, à la baisse pour les ouvriers non qualifiés.
L'année 1995 avait été marquée par le lancement du chèque-emploi-service et par la forte augmentation du plafond de la réduction d'impôt accordée aux employeurs familiaux.
Les dépenses pour la formation des salariés se maintiennent tant dans le secteur public que dans le secteur privé, ainsi que les dépenses pour les jeunes en première insertion sur le marché du travail. Celles en faveur des demandeurs d'emploi reculent.
L'activité des centres de bilans de compétences a connu en 1994 une évolution contrastée. Le nombre de bilans est resté stable tandis que celui des heures déclarées s'est nettement élevé (+ 28 %).
La dépense totale consacrée à la formation professionnelle par l'Etat, les entreprises, les collectivités territoriales, l'UNEDIC et les ménages a atteint 133 milliards de francs en 1994 (1,81 % du PIB), passant légèrement en dessous de son niveau de 1993.