L’emploi dans les très petites entreprises fin 2016
- 4 janvier 2018
- Dares Résultats N°001
Les entreprises de 1 à 9 salariés regroupent 20 % de l’emploi salarié concurrentiel (hors agriculture), soit 3 millions de salariés au 31 décembre 2016.
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Les entreprises de 1 à 9 salariés regroupent 20 % de l’emploi salarié concurrentiel (hors agriculture), soit 3 millions de salariés au 31 décembre 2016.
Du point de vue du marché du travail, le troisième trimestre 1996 se situe tout à fait dans le prolongement des trois précédents : l'emploi salarié reste depuis un an pratiquement stable dans une contexte de faible croissance économique et le chômage continue à augmenter.
Une fois leurs droits à l'assurance-chômage épuisés, les chômeurs peuvent bénéficier, sous conditions d'activité antérieure et de ressources du ménage, de l'allocation de solidarité spécifique (ASS).
Le deuxième trimestre 1996 est marqué par un recul de l'activité économique. Dans ce contexte particulièrement défavorable, le niveau global de l'emploi salarié privé demeure stable.
La diversité des marchés locaux du travail dessine une géographie qui permet de mieux identifier les risques des territoires (ici les zones d'emploi) face au chômage.
La part des salariés à temps partiel se développe depuis le début des années quatre vingt-dix dans les établissements de 10 salariés et plus, selon l'enquête trimestrielle ACEMO. Cette évolution s'est accentuée à partir de la seconde moitié de l'année 1993.
Porté par des mesures de politiques d'emploi incitatives, le travail à temps partiel s'est développé à un rythme accéléré depuis 1992, et concerne désormais plus de 16 % des salariés.
Destinés aux demandeurs d'emploi de longue durée et aux personnes en grande difficulté, les contrats emploi-solidarité et les stages d'insertion et de formation à l'emploi regroupent en moyenne près de 40 % des entrées dans l'ensemble des mesures de politique d'emploi.
En 1995, le nombre total de contrats aidés signés dans le secteur non marchand est de 750 000 (nouveaux contrats et avenants de reconduction en CES et en CEC). Cette évolution globale des masque des dynamiques contrastées.
Au premier trimestre 1996, la situation du marché du travail reste difficile : en raison de l'essoufflement de la reprise de l'activité économique, l'emploi salarié privé stagne. Le nombre d'entrées dans les dispositifs de la politique de l'emploi, notamment les CES, a baissé.