Accroître l'emploi des seniors : entre volontés et difficultés
- 23 janvier 2005
- Dares Analyses N°04.1
La proportion de seniors en emploi reste plus faible en France que dans beaucoup d’autres pays européens.
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La proportion de seniors en emploi reste plus faible en France que dans beaucoup d’autres pays européens.
Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
Les jeunes sont prédominants dans les embauches : ils sont plus nombreux à s'insérer sur le marché du travail et sont recherchés par les employeurs qui trouvent qu'ils s'adaptent plus ou que l'embauche de seniors ne permet pas d'équilibrer leur pyramide des âges.
Entre mars 1997 et mars 2001, la part des chômeurs parmi les jeunes de 15 à 29 ans s'est fortement réduite, de un sur dix à un sur quatorze.
En janvier 1999, comme en mars 1995, 38 % des jeunes de 15 à 29 ans travaillent et 9,5 % sont au chômage (pour les seuls moins de 25 ans, les proportions sont respectivement de 19,6 % et 7,5 % au début de 1999).
L'allongement progressif de 150 à 160 trimestres des durées de cotisations pour l'accès à une retraite à taux plein, aura surtout des conséquences pour les populations en situation de chômage ou de préretraite à la fin de leur vie professionnelle.
En quatre ans, plus de 530 000 jeunes se sont engagés dans le Crédit Formation Individualisé. Parmi eux, 190 000 étaient dans un parcours en décembre 1993. Il s'agit d'une population en situation d'échec scolaire, dont les tentatives d'insertion ont jusqu'alors échoué.
Le " modèle français " est actuellement celui d'une division du travail entre générations, où la collectivité prend en charge les jeunes et les travailleurs âgés lorsqu'ils sont exclus du système productif.
Au cours de ces trois premières années de fonctionnement, le dispositif CFI_Jeunes a bénéficié à un public âgé principalement de 18 ans et plus, et majoritairement féminin. Les jeunes entrent dans le CFI de plus en plus tôt au sortir du système scolaire.