Quels risques psychosociaux chez les salariées de l’aide à domicile ?
- 1 octobre 2021
- Dares Analyses N°53
Cette étude propose d’identifier les risques psychosociaux des salariées des métiers de l’aide à domicile relativement aux autres salariées.
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Cette étude propose d’identifier les risques psychosociaux des salariées des métiers de l’aide à domicile relativement aux autres salariées.
Contraintes physiques, pratique du télétravail, insécurité socio-économique, risques psychosociaux... Un an avant le début de la crise sanitaire et économique liée au Covid-19, dans un contexte de baisse du chômage, comment ont évolué les conditions de travail des salariés ?
60 % des entrants en contrat de sécurisation professionnelle (CSP) mi-2018 ont accédé à un emploi dans les 18 mois suivant leur adhésion au dispositif, contre 54 % de ceux qui en avaient bénéficié trois ans plus tôt.
Pour 11 % des actifs occupés, les conditions de travail se dégradent nettement et les risques psychosociaux augmentent sensiblement. Les télétravailleurs sont surreprésentés dans ce groupe : ils sont 41 % contre 30 % en moyenne.
54 % des travailleurs ont eu une relative stabilité des conditions de travail par rapport à l’avant-crise sanitaire et 32 % ont eu des conditions de travail en partie dégradées.
Boulangers, aides à domicile, conducteurs, caissiers... 4,6 millions de salariés du secteur privé ont encouru un risque de contamination durant la crise sanitaire en continuant d’apporter à la population les services indispensables à la vie quotidienne.
En France, hors professions médicales, ce sont 4,6 millions de salariés du secteur privé, appartenant à 17 professions, qui ont continué à travailler sur site durant la crise sanitaire pour continuer à apporter les services indispensables à la vie quotidienne.
Interview - Mikaël Beatriz, adjoint au chef du département Conditions de travail et santé à la Dares, nous explique comment se déroule cette enquête, ce qu’elle nous permettra de savoir et quand les premiers résultats seront disponibles.
L’enquête visait à décrire les conséquences concrètes de la crise sanitaire sur les conditions de travail des actifs occupés et le vécu des individus sans emploi.
En 2005, 2,7 millions d’actifs occupés étaient non salariés parmi lesquels 600 000 exploitants agricoles et 250 000 aides familiaux.