L'emploi et le chômage au deuxième trimestre 2002
- 3 octobre 2002
- Dares Résultats N°41.2
Le ralentissement de la conjoncture depuis le début de l'année 2001 continue d'imprimer sa marque sur l'évolution de l'emploi et du chômage.
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Le ralentissement de la conjoncture depuis le début de l'année 2001 continue d'imprimer sa marque sur l'évolution de l'emploi et du chômage.
L'évolution du marché du travail, au cours de l'année 2001, reflète le ralentissement économique intervenu à partir d'avril.
La croissance économique est à nouveau positive au premier trimestre 2002 et le secteur concurrentiel non agricole crée 37 000 emplois.
Fin 2000, la durée annuelle moyenne du travail des salariés à temps complet (hors cadres au forfait en jours) s'établit à 1 651 heures.
Malgré le repli de l’emploi industriel, et alors même que le PIB du secteur concurrentiel diminuait, le dynamisme du secteur tertiaire et, dans une moindre mesure, celui de la construction, ont conduit à la création de 50 000 nouveaux emplois au quatrième trimestre 2001.
Dans l'enquête Emploi du temps, 17 % des salariés sont à temps partiel, mais la proportion est de 30 % pour les femmes et de 5 % pour les bommes. Parmi les temps partiels, les femmes représentent donc une très forte majorité (85 %).
Invités à s'exprimer après leur passage en contrat emploi solidarité, en stage d'insertion et de formation à l'emploi ou en contrat initiative emploi, les bénéficiaires émettent des opinions contrastées sur leur expérience.
Malgré un rythme ralenti comparé au dynamisme de l'année 2000, l'emploi salarié dans le secteur concurrentiel continue de progresser au troisième trimestre 2001 (+29 000 postes).
Le travail à temps partiel se développe en France depuis le début des années 80. Il concerne désormais près de 16 % des salariés. Son développement a été accompagné par diverses mesures prises par les pouvoirs publics tout au long de ces dernières années.
Le taux de chômage est très différent suivant les professions : il varie de 1 pour les médecins à 40 % pour les ouvriers non qualifiés du travail du métal. L'évolution de l'emploi n'explique pas seule les différences du chômage d'une profession à l'autre.