Les contrats aidés dans les zones urbaines sensibles en 2014
- 1 septembre 2016
- Dares Résultats N°045
Dans le secteur non marchand, les associations embauchent plus souvent les jeunes des ZUS en emploi d’avenir que les autres employeurs
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Dans le secteur non marchand, les associations embauchent plus souvent les jeunes des ZUS en emploi d’avenir que les autres employeurs
413 000 contrats aidés ont débuté en 2014, 338 000 dans le secteur non marchand et 75 000 dans le secteur marchand.
Six mois après la fin de leur contrat, 36 % des personnes sorties d’un contrat unique d’insertion du secteur non marchand (CUI-CAE) et 66 % des personnes sorties d’un contrat unique d’insertion du secteur marchand (CUI-CIE), en 2012, sont en emploi.
Après un passage en contrat aidé, la plupart des anciens bénéficiaires estiment que leur situation financière reste difficile : 60 % déclarent que « c’est juste, il faut faire attention » et seuls 24 % disent ne pas rencontrer de difficultés financières.
Fin 2011, 31 % des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et 14 % des allocataires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) travaillaient, tout en percevant un minimum social.
En 2005, 247 000 personnes ont accédé à un contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE), un contrat d’avenir, un contrat d’insertion-revenu minimum d’activité (CI-RMA) ou un « nouveau » contrat initiative emploi (CIE).
En 2003, 72 000 résidents en zone urbaine sensible (ZUS) ont accédé à un contrat aidé hors alternance, soit 13 % du total des entrants en France métropolitaine.
Les adultes qui accèdent à un contrat ou un stage aidé ont un faible niveau de vie et un risque de pauvreté élevé. Dans sept cas sur dix, leur situation financière s’améliore dans les cinq années qui suivent l’entrée en mesure.
Près de la moitié des bénéficiaires du RMI de décembre 2001, et qui le sont toujours un an plus tard ne sont pas inscrits à l’Anpe. Ils sont plus éloignés du marché du travail que les inscrits. Près de la moitié d’entre eux sont au foyer ou inactifs, contre 7 % des inscrits à l’Anpe.
Entre juillet 2002 et fin décembre 2003, 136 400 jeunes ont été embauchés, en France métropolitaine, dans le cadre du dispositif de « Soutien à l'emploi des jeunes en entreprise » (SEJE), dont 87 300 pour l'année 2003.