Conjoncture de l'emploi et du chômage au premier trimestre 1999
- 14 juillet 1999
- Dares Analyses N°26.2
Avec + 0,6 %, la croissance de l’emploi a été plus vigoureuse au premier trimestre 1999 qu’au trimestre précédent.
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Avec + 0,6 %, la croissance de l’emploi a été plus vigoureuse au premier trimestre 1999 qu’au trimestre précédent.
Applicable dès octobre 1997, le programme « nouveaux services-emplois jeunes » a connu, après une phase d’élaboration des projets, une montée en charge rapide à partir de la mi-1998.
En 1996, le suivi d’une cohorte de chômeurs dans huit zones d’emploi montre que si l’âge, la qualification et le sexe demeurent fortement discriminants dans le processus d’insertion ou de réinsertion professionnelle, l’importance de ces facteurs varie selon le marché local de l’emploi.
Dix-huit mois après leur entrée en contrat emploi-solidarité ou en stage d'insertion et de formation à l'emploi, les situations des bénéficiaires depuis leur retour sur le marché du travail reflètent des trajectoires qui s'inscrivent dans la continuité des parcours antérieurs.
Le contrat initiative emploi, fondé sur un abaissement substantiel du coût du travail, constitue aujourd'hui l'outil principal de la politique d'aide à la réinsertion des demandeurs d'emploi durablement exclus du marché du travail ou rencontrant de graves difficultés.
En mars 1994, les établissements de plus de 10 salariés employaient 57 000 apprentis et 102 000 autres contrats d'alternance.
Au cours de l'année 1993, 2,2 millions de personnes ont bénéficié d'une des mesures de la politique de l'emploi, soit 12 % de plus qu'en 1992. Cette augmentation recouvre cependant des évolutions contrastées entre les deux semestres.
Au cours de l'année 1991, 1,654 million de personnes ont été embauchées, sont entrées en stage ou en préretraite grâce à l'un des dispositifs de la politique de l'emploi. Ces effectifs sont en légère augmentation par rapport à l'année précédente ( 1,553 million).
Au cours de l'année 1990, 1,45 million de personnes ont été embauchées ou sont entrées en stage grâce à l'un des dispositifs de la politique de l'emploi.
Entre 1986 et 1988, la population des stagiaires s'est féminisée et rajeunie : la part des femmes est passée de 56 % à 63 % ; la part des plus jeunes c'est-à-dire les moins de 19 ans, de 26 % à 35 %.