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En 1989, six mois après la fin d'un TUC : des emplois plus nombreux, mais la précarité persiste

Entre 1986 et 1988, la population des stagiaires s'est féminisée et rajeunie : la part des femmes est passée de 56 % à 63 % ; la part des plus jeunes c'est-à-dire les moins de 19 ans, de 26 % à 35 %.

La mesure s'est aussi recentrée sur les publics les plus en difficulté : de ce fait, le niveau de formation des jeunes a baissé (près de 40 % n'ont pas atteint le niveau du CAP contre 34 % en 1986). Le meilleur niveau des filles dans le dispositif témoigne de leurs plus grandes difficultés d'insertion dans la vie professionnelle. Les filles accueillies en TUC sont deux fois plus nombreuses que les garçons à avoir atteint ou dépassé le niveau du BAC.