Prévenir l'éloignement du marché du travail, le PAP confronté à la durée
- 23 janvier 2006
- Dares Analyses N°04.1
Dans les seize mois qui suivent le PAP02, les actions du service public de l’emploi s’intensifient dans la majorité des cas.
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Dans les seize mois qui suivent le PAP02, les actions du service public de l’emploi s’intensifient dans la majorité des cas.
Après la pause du début 2002, les créations d'emplois se sont rétablies au troisième trimestre : +0,1 %, soit 22 000 nouveaux emplois dans le secteur concurrentiel.
Entre mars 1997 et mars 2001, la part des chômeurs parmi les jeunes de 15 à 29 ans s'est fortement réduite, de un sur dix à un sur quatorze.
Au 30 septembre 2001, 73 000 jeunes avaient quitté le programme « Nouveaux services - emplois jeunes » dans le champ des associations, collectivités territoriales et établissements publics.
Malgré un rythme ralenti comparé au dynamisme de l'année 2000, l'emploi salarié dans le secteur concurrentiel continue de progresser au troisième trimestre 2001 (+29 000 postes).
La création d’emplois se poursuit à un rythme élevé : 121 000 nouveaux emplois sont comptabilisés dans les secteurs concurrentiels non agricoles.
Le contrat initiative emploi, fondé sur un abaissement substantiel du coût du travail, constitue aujourd'hui l'outil principal de la politique d'aide à la réinsertion des demandeurs d'emploi durablement exclus du marché du travail ou rencontrant de graves difficultés.
En 1995, le réseau des PAIO et des missions locales améliore ses contacts avec les jeunes, le nombre de contacts dépassant 1 100 000.
La dépense pour l'emploi et la formation professionnelle est estimée en 1992 à 262 milliards de francs, soit une augmentation de 7,5 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépenses d'indemnisation du chômage représentent près de 44 %.