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Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre pendant la crise sanitaire Covid-19 en février 2021

Vue d’ensemble des résultats de l’enquête flash Acemo Covid

2,1 millions de salariés en activité partielle en février 2021.

En février, l’activité reste stable, toujours impactée par le couvre-feu renforcé. Les arrêts et très fortes baisses d’activité restent concentrées dans les quelques secteurs qui sont concernés par des fermetures administratives, principalement l’hébergement-restauration et les arts, spectacles et activités récréatives, mais ils augmentent dans le commerce du fait de la fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000 m² le 31 janvier. Deux tiers des salariés sont dans une entreprise qui a depuis plusieurs mois retrouvé son niveau d’activité d’avant crise. 
Les perspectives des entreprises sont stables début mars par rapport au début du mois de février, l’incertitude est toujours très forte.

Le recours à l’activité partielle reste important, le nombre de salariés effectivement en activité partielle est estimé à 2,1 millions en février (11 % des salariés du privé), après 2,3 millions en janvier. Cela équivaut à 1,1 million de salariés travaillant à plein temps sur le mois (EQTP) en février (comme en janvier). Le montant d’allocation d’activité partielle pour février serait de 1,7 milliards d’euros, versés par l’Etat et l’Unédic. Le recours à la formation pour les salariés en activité partielle progresse légèrement en février (19 %).

Un peu plus d’un quart des salariés ont été au moins un jour en télétravail en février, comme le mois précédent, mais ils sont moins nombreux à avoir télétravaillé tous les jours de la semaine.  La présence sur site, même ponctuelle, de salariés pouvant télé-travailler, concerne une large majorité d’entreprises (qui couvrent 69 % des salariés), surtout pour les plus grandes, principalement pour réaliser des tâches qui ne peuvent être effectuées à distance. Au cours de la dernière semaine du mois de février, parmi les salariés qui travaillaient, 26 % étaient en télétravail et 74 % travaillaient sur site, comme fin janvier.

Près de 8 % des salariés sont employés par une structure pour laquelle un PSE est considéré comme possible, probable, prévu ou déjà fait – l’incertitude restant toutefois très forte (35 % ne savent pas). Enfin, les entreprises exportatrices sont particulièrement incertaines sur leurs perspectives d’exportation (70 % ne savent pas dater le retour à la normale).