Politiques de l’emploi

Zone Centrale

Les politiques de l’emploi recouvrent les interventions publiques sur le marché du travail, qui ont pour objectif d’en améliorer le fonctionnement, d’accroître et préserver l’emploi, ainsi que de réduire le chômage et les discriminations à l’embauche. Ces politiques, qui peuvent cibler des publics particuliers et prendre des formes différentes, sont régulièrement classées en deux catégories :

  • Passives, comme l’indemnisation du chômage et les mesures de retrait d'activité anticipé ;
  • Actives, telles que les dispositifs de soutien à la création d’emplois dans le secteur marchand ou non marchand, la formation professionnelle, l’accompagnement des demandeurs d’emploi.

Parmi les bénéficiaires des politiques actives de l’emploi, fin 2021, près de 2,2 millions de personnes occupent un emploi aidé en France, c’est-à-dire un emploi bénéficiant d’une aide publique, hors allégements généraux de cotisations sociales et dispositifs sectoriels. Il s’agit de bénéficiaires de contrats aidés (285 000), d’étudiants en alternance (999 000), qu’ils soient en formation initiale ou en reprise d’études, et de bénéficiaires d’autres dispositifs d’aide à l’emploi (903 000), parmi lesquels se trouvent principalement les créateurs d’entreprises aidés (643 000) et l’aide à l’embauche des jeunes (198 000). Le nombre de bénéficiaires d’emplois aidés augmente de 32 000 sur un an (+1,5 %), en réponse à la crise sanitaire.

Toutes les productions sur

Politiques de l’emploi ( 4 résultats )

4 résultats

  • Publication

    Les actions d'insertion et de formation en 1992

    En 1992, l'intensification de l'effort public de lutte contre le chômage de longue durée favorise le développement des " Actions d'insertion et de Formation " (AIF). Le nombre des entrées en stage progresse d'un tiers, 267 000 et 200 000 l'année précédente.

  • Publication

    Les effets des aides publiques à l'emploi des jeunes

    Les entreprises utilisatrices sont en majorité de petites unités du secteur tertiaire. Les entreprises ayant embauché par le biais de " l'exo-jeunes " sont tendanciellement plus petites, appartiennent plus souvent au secteur secondaire et en particulier au BTP (18 %).