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Jeunes à la recherche d'un emploi face à la suppression de l'allocation d'insertion

Avoir ou non l'allocation d'insertion ne serait ni un atout ni un handicap majeur pour la reprise d'emploi. Au moment de l'enquête en juillet 1992, près d'un jeune sur cinq est sorti de l'ANPE pour prendre un emploi qu'il ait bénéficié ou non de l'allocation d'insertion.

Avec ceux encore inscrits à l'ANPE, ce sont près de deux jeunes sur cinq qui, dans chacun des deux groupes, déclarent avoir un emploi, une activité réduite ou être sur le point de commencer à travailler.

Les emplois occasionnels sont plus répandus par les non allocataires encore au chômage : un quart parmi eux exerce des activités réduites contre 17 % des allocataires. Il s'agit dans la majorité des cas de contrats à durée déterminée ou mission d'intérim, une fois sur quatre de CES et dans 4 % des cas de contrats de formation en alternance. Les jeunes allocataires sont plus nombreux à avoir trouvé des emplois à plein temps (55 % contre 46 % des non allocataires). Qu'ils soient allocataires ou non allocataires, environ la moitié de ceux qui ont un emploi déclare en chercher un autre.

Les jeunes interrogés vivent pour la plupart chez leurs parents mais les allocataires sont plus nombreux à vivre en dehors du foyer d'origine (27 % contre 18 % des non allocataires).