Les mouvements de main-d'œuvre au second semestre 2000
- 11 novembre 2001
- Dares Indicateurs N°46.2
À la fin 2000, les mouvements de main d’œuvre ont atteint une intensité record, du fait de la persistance de la croissance économique.
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À la fin 2000, les mouvements de main d’œuvre ont atteint une intensité record, du fait de la persistance de la croissance économique.
Neuf millions de personnes formées entre janvier 1999 et mars 2000 : c'est le nombre estimé à partir d'une enquête auprès des Français sur leurs pratiques de formation continue.
En 1999, deux embauches sur trois ont été réalisées sous forme de contrats à durée déterminée (CDD).
En repli par rapport aux trimestres passés, la création d’emplois demeure élevée au deuxième trimestre 2001 (+65 000).
Depuis le lancement du programme, plus de 285 000 jeunes ont été embauchés.
Malgré une activité économique ralentie par rapport au trimestre précédent, la croissance de l’emploi est demeurée vive au début de l’année 2001 : 116 000 nouveaux emplois ont été créés ce trimestre grâce aux bons résultats de chacun des grands secteurs concurrentiels, tertiaire, industrie, construction, et grâce aux effets de la politique de l’emploi.
En juillet 2000, 13,6 % des salariés ont bénéficié d’une garantie légale d’évolution de leur pouvoir d’achat sous la forme, soit du relèvement du SMIC horaire, soit de la garantie mensuelle de rémunération, pour les salariés dont la durée du travail a été réduite.
La reprise de l’emploi s’est traduite par une forte progression des embauches, bénéfique pour les jeunes les plus récemment sortis de l’école.
A la suite du sommet européen de Luxembourg de novembre 1997, un processus sur cinq ans a été mis en place définissant une stratégie européenne pour l'emploi qui s'appuie sur une vingtaine de lignes directrices.
Le dernier trimestre 2000 confirme le rythme élevé des créations d’emplois : 134 000 nouveaux postes sont comptabilisés dans les secteurs concurrentiels non agricoles.