Des risques professionnels contrastés selon les métiers
- 27 mai 2014
- Dares Analyses N°039
Les conditions de travail des salariés sont très variables d’un métier à l’autre.
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Les conditions de travail des salariés sont très variables d’un métier à l’autre.
Six mois après un contrat de professionnalisation arrivé à échéance en 2011, 76 % des anciens bénéficiaires sont en emploi, chez le même employeur dans 1 cas sur 2.
Les risques psychosociaux au travail sont divers et peuvent affecter la santé physique et mentale des salariés, notamment en cas d’expositions multiples.
Mis en œuvre par le réseau des missions locales depuis avril 2005, le contrat d’insertion dans la vie sociale (Civis) vise à accompagner les jeunes en difficulté vers l’emploi durable.
Le " modèle français " est actuellement celui d'une division du travail entre générations, où la collectivité prend en charge les jeunes et les travailleurs âgés lorsqu'ils sont exclus du système productif.
La dépense totale consacrée par la Nation (Etat, collectivités territoriales, entreprises et ménages) à la formation professionnelle est passée de 71 à 111 milliards de Francs entre 1987 et 1991, atteignant 1,7 % du PIB.
Au cours de l'année 1992, près de 2 millions de personnes ont été embauchées, sont entrées en stage ou ont accédé à des mesures d'accompagnement des restructurations grâce à l'un des dispositifs publics de la politique d'emploi.
Au cours de ces trois premières années de fonctionnement, le dispositif CFI_Jeunes a bénéficié à un public âgé principalement de 18 ans et plus, et majoritairement féminin. Les jeunes entrent dans le CFI de plus en plus tôt au sortir du système scolaire.
Avoir ou non l'allocation d'insertion ne serait ni un atout ni un handicap majeur pour la reprise d'emploi. Au moment de l'enquête en juillet 1992, près d'un jeune sur cinq est sorti de l'ANPE pour prendre un emploi qu'il ait bénéficié ou non de l'allocation d'insertion.
Les entreprises utilisatrices sont en majorité de petites unités du secteur tertiaire. Les entreprises ayant embauché par le biais de " l'exo-jeunes " sont tendanciellement plus petites, appartiennent plus souvent au secteur secondaire et en particulier au BTP (18 %).