Chômage et retour à l'emploi après cinquante ans en 2002
- 1 novembre 2003
- Dares Analyses N°45.1
Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
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Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
Au sein des 15-64 ans, une personne sur huit déclare être limitée dans sa capacité de travail du fait d'un problème de santé, soit 5 millions d'individus. 44 % d'entre eux accèdent à un emploi.
Renforcer le taux d'activité des plus de 50 ans représente un défi pour la France, qui enregistre l'âge de cessation d'activité le plus précoce d'Europe.
Un accès en général limité mais avec de grandes différences selon les situations professionnelles.
Un savant dosage de renforcement des incitations financières et d'assouplissement des conditions d'activité apparaît ainsi le plus propice à la construction d'un compromis social de qualité.
En 2001, les chefs d'entreprise considèrent qu'une augmentation de la part des salariés de plus de 50 ans aura des effets positifs sur le plan collectif.
Les préretraités bénéficiant de dispositifs publics sont de moins en moins nombreux. Leur nombre est en diminution continue depuis 1998 et ne dépasse plus que légèrement 200 000 à la fin de l'année 2001 (- 5,3 % sur un an).
Le nombre des entrées en préretraites diminue de 19 % en 1990, après une baisse de 22 % en 1989. 31 300 personnes de 55 à 59 ans sont entrées en préretraites en 1990 tandis qu'environ 54 700 salariés du même âge étaient licenciés et s'inscrivaient à l'ANPE.
L'enquête visait à obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions selon divers angles : horaires, rythmes de travail, efforts physiques ou risques encourus, pénibilité, organisation du travail, sécurité, coopération, conflits…
En mars 1991, trois salariés sur quatre déclarent faire des efforts physiques (68 % en 1984) ; presque tous les ouvriers sont dans ce cas, près des trois quart des employés et deux tiers des professions intermédiaires.