Le chômage partiel en 2002
- 13 septembre 2003
- Dares Indicateurs N°37.1
Pour la deuxième année consécutive, le chômage partiel est en augmentation.
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Pour la deuxième année consécutive, le chômage partiel est en augmentation.
Le recul est surtout sensible dans les grandes entreprises : la part de jours de grève décomptés dans les entreprises de plus de 500 salariés recule de 49 % en 2000 à 41 % en 2001.
Une orientation particulière vers les jeunes.
En 2000, les prestataires ayant exercé une activité de formation à titre principal dégagent un chiffre d'affaires de 2,7 milliards d'euros, supérieur à celui de l'année précédente.
Environ 780 000 jeunes sortent du système éducatif chaque année depuis 1997. Ce nombre important de sortants est lié à l'arrêt de l'allongement des études.
Mise en place en septembre 1992, la réduction des charges patronales de sécurité sociale en cas de transformation d'emploi ou d'embauche à temps partiel a connu un fort développement tout au long de ces derniers mois : avec un rythme de 15 000 nouveaux contrats chaque mois.
La dépense totale consacrée par la Nation (Etat, collectivités territoriales, entreprises et ménages) à la formation professionnelle est passée de 71 à 111 milliards de Francs entre 1987 et 1991, atteignant 1,7 % du PIB.
Les salariés étrangers sont 738 000, soit une augmentation de 4,8 % par rapport à 1988 où ils étaient 703 000. Leur nombre demeure toutefois nettement inférieur à celui de 1985, qui s'élevait à 788 000.
En 1992, le chômage partiel a continué à augmenter. Il est passé de 7,6 millions de journées indemnisable en 1991 à 10,7 millions en 1992, soit une augmentation de 41 %.
Globalement, la conflictualité décroît depuis plus d'une décennie. Ainsi, sur la période 1982 - 1992, le nombre moyen de jours de grève a été de 1,1 million par an. Il était de 3,3 millions entre 1971 et 181.