Après la forte hausse du niveau de formation des jeunes jusqu'en 1996, la seule progression significative depuis est celle des CAP et BEP. Pourtant, de 1997 à 2001, l'insertion professionnelle des jeunes s'est nettement améliorée à la faveur de la bonne conjoncture économique. La qualité des emplois occupés dans les cinq ans qui suivent la sortie de l'école a continué de s'améliorer jusqu'en 2002 : moins de temps partiels non désirés, moins d'emplois temporaires. La même amélioration est perceptible en ce qui concerne les salaires et la qualification des emplois occupés, excepté toutefois pour les diplômés des premiers cycles du supérieur.
Après mars 2001, avec le ralentissement économique, la proportion de jeunes occupant un emploi l'année suivant la fin des études a cessé de progresser. Le chômage des garçons est en hausse. L'industrie, secteur d'activité masculin, est en effet le premier touché par le retournement conjoncturel. En outre, la suppression définitive du service national, intervenue à la fin 2001, a grossi les flux de candidats à l'emploi.
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