Des tensions sur le marché du travail aux besoins en compétences
- Le 17 décembre 2018
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Lors des Rendez-vous de Grenelle du 11 décembre 2018, Selma Mahfouz, directrice de la Dares, a présenté la conjoncture du marché du travail du 3e trimestre 2018. Ensuite, un focus sur les tentions sur le marché du travail a été proposé.
En 2016, 56,0 % des salariés du secteur marchand non agricole, soit 8,9 millions de salariés, ont accès à au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale.
Dans ce cadre, le Cnefop et la Dares ont travaillé à l’élaboration des « Dépenses nationales et régionales pour l’emploi, la formation et l’orientation professionnelles ».
Les Notes de la MAR donnent la parole à Sandra Nevoux, jeune docteure en sciences économiques qui a réalisé une thèse sur l’évaluation du dispositif d’activité partielle en France.
Travailler le soir, la nuit, le samedi ou le dimanche – en horaires dits « atypiques » en comparaison des horaires standards en journée, du lundi au vendredi – ne constitue pas des situations marginales.
En 2011, un peu plus de 12 millions d’heures de chômage partiel ont été consommées en France métropolitaine.
Au 3e trimestre 2012, l’indicateur de tension sur le marché du travail, qui rapporte les offres d’emploi collectées par Pôle emploi aux entrées à Pôle emploi, continue à diminuer (-7 % ce trimestre) pour le cinquième trimestre consécutif, à un rythme légèrement supérieur aux trimestres précédents.
En 2010, dans un contexte où l’économie française a connu une croissance fragile, la dépense nationale pour la formation professionnelle et l’apprentissage s’est élevée à 31,5 milliards d’euros. Rapporté au PIB, l’effort de formation recule de 0,1 point (1,6 %, après 1,7 % en 2009).