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Le travail en horaires atypiques : quels salariés pour quelle organisation du temps de travail ?

Travailler le soir, la nuit, le samedi ou le dimanche – en horaires dits « atypiques » en comparaison des horaires standards en journée, du lundi au vendredi – ne constitue pas des situations marginales.

En 2017, en France (hors Mayotte), 44 % des salariés (10,4 millions de personnes) sont, au cours d’un mois, soumis à au moins un horaire de travail atypique sur leur lieu de travail, à leur domicile ou ailleurs. Le travail le samedi est le plus répandu avec 35 % des salariés mobilisés.

En 2017, en France (hors Mayotte), 44 % des salariés sont, au cours d’un mois, soumis à au moins un horaire de travail atypique sur leur lieu de travail, à leur domicile ou ailleurs, ce qui représente 10,4 millions de personnes. Le travail le samedi est le plus répandu avec 35 % des salariés mobilisés. Les horaires atypiques concernent davantage les hommes et sont moins fréquents chez les plus âgés. Ils se concentrent dans certaines familles professionnelles et certains secteurs d’activité, notamment pour assurer la continuité de la vie sociale, la permanence des services de soins, la protection et la sécurité des personnes et des biens.

Même si les horaires atypiques donnent parfois lieu à des récupérations, les salariés qui en effectuent ont également des durées du travail plus longues que les autres salariés, à temps complet comme à temps partiel, et sont contraints à une plus grande disponibilité au-delà de leurs horaires habituels de travail.

76 % des non-salariés, soit 2,4 millions de personnes, sont également soumis à au moins un horaire atypique un mois donné.