Les préretraites en 1994
- 21 août 1995
- Dares Indicateurs N°110
Au total, fin 1994, 210 000 personnes se trouvaient dans l'un des dispositifs publics de préretraite, et 111 000 personnes de 55 à 59 ans étaient inscrits à l'ANPE.
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Au total, fin 1994, 210 000 personnes se trouvaient dans l'un des dispositifs publics de préretraite, et 111 000 personnes de 55 à 59 ans étaient inscrits à l'ANPE.
Malgré l'amélioration économique, les Français continuent d'afficher, en début 1995, une forte inquiétude vis-à-vis du chômage. Une large majorité de Français (61 %) continue à croire que le chômage va encore augmenter.
Au début des années 90, la détérioration du climat économique a pesé sur l'évolution des salaires. Les jeunes nouvellement embauchés n'ont pas été épargnés : en francs constants, leurs salaires mensuels nets ont diminué quand ceux de l'ensemble des salariés sont restés stables.
Selon l'Unedic, 2 375 000 demandeurs d'emploi ont été indemnisés en moyenne chaque mois en 1993 et en 1994, soit 62,5 % et 59 % des demandeurs d'emploi de catégorie 1, 2, et 3 inscrits à l'Anpe ou dispensés de recherche d'emploi, respectivement en 1993 et en 1994.
L'allongement progressif de 150 à 160 trimestres des durées de cotisations pour l'accès à une retraite à taux plein, aura surtout des conséquences pour les populations en situation de chômage ou de préretraite à la fin de leur vie professionnelle.
La majorité des entreprises enquêtées en 1993 par le Ministère du travail ont introduit des innovations dans leurs méthodes de travail : " juste-à-temps ", politique de qualité totale, décloisonnement des fonctions, allègement de la hiérarchie, sont désormais monnaie courante.
Début 1994, 55 % des Français croyaient en l'efficacité d'un développement du travail à temps partiel pour réduire le chômage et 42 % estimaient qu'une réduction généralisée pouvait créer des emplois.