Les attitudes des Français à l'égard du chômage, de son indemnisation et des politiques d'emploi au début 1998
- 5 septembre 1998
- Dares Résultats N°39.2
Au début de 1998, les Français sont moins pessimistes face au chômage et à ses évolutions.
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Au début de 1998, les Français sont moins pessimistes face au chômage et à ses évolutions.
En 1997, plus de 210 000 personnes ont été embauchées dans le cadre de contrats initiative emploi contre 290 000 en 1996.
L’année 1997 a été marquée par un nouveau recul des entrées dans les dispositifs spécifiques de la politique de l’emploi.
Après deux années consécutives de baisse, la dépense pour la formation professionnelle est en hausse avec 138 milliards de francs en 1996.
La dépense pour l’emploi est estimée pour 1996 à 305 milliards de francs, soit une hausse de 3,4 % en francs constants qui rompt avec l’infléchissement observé depuis deux ans.
Depuis 1993, le recours au chômage partiel est en diminution tendancielle : on est ainsi passé de 24 millions de journées demandées en 1993 à 7,4 millions en 1997.
Depuis 1985, l’enquête CREDOC sur les « Conditions de vie et aspirations des Français » permet de suivre l’opinion des Français sur le chômage et les politiques de l’emploi.
En 1993, face à une conjoncture particulièrement dégradée, l'utilisation du chômage partiel comme alternative au licenciement a été massivement pratiquée. Le nombre de journées indemnisables est passé de 11 à 24 millions, chiffre jamais atteint auparavant.
La dépense pour l'emploi est estimée pour 1993 à 289 milliards de francs, soit une progression de 8 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépense d'indemnisation du chômage en hausse de 5 % en représentent 43 %.
En 1993, les employeurs du secteur non marchand ont signé 660 000 contrats emploi-solidarité dont 439 000 nouveaux contrats et 221 000 avenants de reconduction, avec principalement des jeunes en difficulté ou des adultes chômeurs de longue durée.