Les mouvements de main-d'œuvre au 3e trimestre 2011
- 28 décembre 2011
- Dares Indicateurs N°102
Le taux d’entrée dans les établissements de 10 salariés ou plus décroît de 0,1 point.
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Le taux d’entrée dans les établissements de 10 salariés ou plus décroît de 0,1 point.
Le taux d’entrée dans les établissements de 10 salariés ou plus continue de s’accroître. Il atteint son plus haut niveau sur ces dix dernières années.
En 2010, le taux de rotation de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie, a augmenté très sensiblement (47,8 %, soit +2,2 points), après s’être modestement infléchi en 2008 (-1,2 point) et modérément accru en 2009 (+0,3 point).
Dans un contexte de reprise des créations d’emploi salarié au cours du premier trimestre 2011, le taux d’entrée dans les établissements de 10 salariés ou plus poursuit sa progression entamée au premier trimestre 2009 pour atteindre 11,9 %, soit +0,3 point par rapport au trimestre précédent.
Au quatrième trimestre 2010, le taux de rotation de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie, augmente fortement dans les établissements de 10 salariés et plus (11,5 %, soit +0,3 point), après s’être stabilisé momentanément au troisième trimestre 2010.
Au troisième trimestre 2010, le taux de rotation de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie, recule légèrement dans les établissements de 10 salariés et plus (11,1 %, soit -0,1 point), après avoir augmenté au deuxième trimestre.
Dans un contexte général de forte baisse de l’emploi salarié, la rotation de la main-d’œuvre, hors intérim, s’est accrue modérément en 2009, après s’être sensiblement infléchie en 2008.
Le volume des recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus diminue légèrement au deuxième trimestre 1992. Le taux d'entrée en données corrigées des variations saisonnières passe en effet de 6,7 % au 1er trimestre 1992 à 6,5 % au 2e trimestre 1992.
Les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus diminuent nettement entre le 4ème trimestre 1991 et le 1er trimestre 1992. Le taux d'entrée en données corrigées des variations saisonnières passe en effet de 7,1 % à 6,7 %.
Après la hausse du troisième trimestre 1991, les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus retrouvent au quatrième trimestre le rythme du début de l'année.