Les établissements créateurs d'emplois
- 4 mai 1994
- Dares Analyses N°50
En 1992, 40 % des établissements de 50 salariés ou plus ont créé des emplois supplémentaires ; ils étaient 53 % en 1989.
131 résultats
En 1992, 40 % des établissements de 50 salariés ou plus ont créé des emplois supplémentaires ; ils étaient 53 % en 1989.
La dépense pour l'emploi et la formation professionnelle est estimée en 1992 à 262 milliards de francs, soit une augmentation de 7,5 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépenses d'indemnisation du chômage représentent près de 44 %.
Début 1993, près de 1,4 millions de personnes sont salariées sous une forme particulière d'emploi : contrats à durée déterminée (CDD), contrats de travail temporaire, contrats d'apprentissage, les stages et contrats aidés.
77 000 salariés ont été recrutés en 1992 avec exonération des charges sociales patronales au titre d'une première embauche, soit 8,5 % d'augmentation par rapport à 1991. En décembre dernier, 118 000 entreprises bénéficiaient de cette mesure.
En 1991, 71 000 employeurs ont recruté un premier salarié en bénéficiant de l'exonération totale de cotisations patronales de sécurité sociale contre 62 000 l'année précédente.
La dépense pour l'emploi (DPE) recense les efforts consentis par la collectivité nationale pour J'emploi et la formation. Cet effort représente 217 milliards de francs en 1990, en hausse de 4,1% en francs constants par rapport à 1989.
Pour sa deuxième année d'application, le succès de cette mesure est très appréciable : 63 500 embauches ont été réalisées en 1990 pour 71 000 en 1989.
La dépense pour l'emploi (DPE) s'élève en 1989 à 201,4 milliards de francs, en augmentation de 0,5 % en francs courants, mais, pour la première fois, en diminution de 3,0 %.
Pour sa première année d'application, cette mesure a rencontré un accueil très favorable, puisque de sa mise en place au 31 décembre 1989 71 000 embauches ont été réalisées. Son impact net est évalué en première analyse à près de 30 000 embauches supplémentaires.
Les résultats montrent que la politique de l'emploi a permis, au coeur de la crise, d'éviter le chômage de plusieurs centaines de milliers de personnes.