Conjoncture de l'emploi et du chômage au quatrième trimestre 1997
- 28 mars 1998
- Dares Analyses N°11.1
Le dernier trimestre de l’année 1997 est marqué par une nette amélioration de la situation de l’emploi.
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Le dernier trimestre de l’année 1997 est marqué par une nette amélioration de la situation de l’emploi.
La transition entre l'école et l'activité professionnelle s'effectue principalement entre 16 et 25 ans : alors qu'à 15 ans, tous les jeunes sont encore scolarisés, à 26 ans, on compte en mars 1997 plus de 85 % d'actifs et moins de 5 % d'élèves ou d'étudiants.
Au cours du troisième trimestre 1997, l'emploi salarié a progressé au même rythme qu'au trimestre précédent : + 32 000 emplois après + 31 000 au second trimestre (soit + 1 % en rythme annuel). L'amélioration qui s'est amorcée à l'automne 1996 se confirme mais ne s'accélère pas.
Destinés aux demandeurs d'emploi de longue durée et aux personnes en grande difficulté, les contrats emploi-solidarité et les stages d'insertion et de formation à l'emploi regroupent en moyenne près de 40 % des entrées dans l'ensemble des mesures de politique d'emploi.
En dépit de la stabilité affichée par les indicateurs habituels, la durée moyenne du travail a diminué dans le secteur marchand non-agricole de près de 3 % entre 1987 et 1994.
Les collectivités locales s'impliquent dans la lutte contre le chômage, du fait de leurs compétences, mais aussi au travers de fonctions nouvelles : l'animation, l'expérimentation et la médiation.
En 1993, 226 500 personnes sont entrées en stage dans le cadre des Actions d'Insertion et de Formation (AIF). Ce nombre, quoique en diminution de 15 % par rapport à celui de 1992, reste supérieur aux niveaux de 1991 et 1990.
Le " modèle français " est actuellement celui d'une division du travail entre générations, où la collectivité prend en charge les jeunes et les travailleurs âgés lorsqu'ils sont exclus du système productif.