Mythes et réalités de la syndicalisation en France
- 29 octobre 2004
- Dares Résultats N°44.2
En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
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En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
À l'intérieur des entreprises, la présence syndicale repose encore souvent aujourd'hui sur des militants en majorité masculins, ce qui limite, de fait, la capacité des syndicats à assurer la mixité des listes en vue des élections.
Le travail est physiquement moins pénible pour les salariés âgés, mais leurs conditions de travail se dégradent comme celles des plus jeunes entre 1984 et 1998.
La comparaison des enquêtes Reponse 92 et 98 montre un net accroissement de la couverture syndicale dans les établissements de 50 salariés ou plus tandis que la délégation unique remporte un vif succès dans les petites structures.
Le taux de participation aux élections des comités d’entreprise a diminué de 0,6 point entre 1996 et 1998, alors qu’il était remonté au début de la décennie. Le taux de participation aux élections des comités d’entreprise a diminué de 0,6 point entre 1996 et 1998, alors qu’il était remonté au début de la décennie.
Les délégués syndicaux sont implantés dans seulement 37 % des établissements de 20 salariés ou plus, et près d’un tiers des employeurs de ces établissements déclarent qu’ils ne comptent, dans leurs effectifs, pratiquement aucun salarié syndiqué.
Au 1er semestre 2000, le volume des offres d’emploi déposées à l’ANPE a continué à croître (+ 10 % par rapport au 1er semestre 1999), tandis que la baisse du nombre de demandes des catégories 1+2+3 s’est poursuivie (-13 % entre juin 1999 et juin 2000).
En ce début d’année 2000, le marché du travail s’est plus spécialement tendu dans certains domaines industriels tels l’électricité et l’électronique, la mécanique et le travail des métaux et dans le BTP, avec une croissance forte (voisine ou supérieure à 40 %) du ratio offres sur demandes enregistrées.
La majorité des dirigeants accordent une préférence à la représentation élue du personnel. Ces interlocuteurs sont considérés comme moins menaçants (car moins revendicatifs) et plus proches des soucis des salariés et de la direction.
En janvier 1999, comme en mars 1995, 38 % des jeunes de 15 à 29 ans travaillent et 9,5 % sont au chômage (pour les seuls moins de 25 ans, les proportions sont respectivement de 19,6 % et 7,5 % au début de 1999).