Les mouvements de main-d'œuvre au 2e trimestre 2004
- 27 avril 2005
- Dares Indicateurs N°17.2
Au deuxième trimestre 2004, la rotation de la main-d’œuvre, hors intérim, continue à augmenter dans les établissements d’au moins dix salariés.
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Au deuxième trimestre 2004, la rotation de la main-d’œuvre, hors intérim, continue à augmenter dans les établissements d’au moins dix salariés.
La baisse de l’emploi industriel depuis 2000 n’est pas le reflet d’un phénomène de désindustrialisation « aggravé ».
Entre 1992 et 2002, le travail intérimaire se développe dans l’industrie, ce qui réduit la chute de l’emploi dans ce secteur.
Au total, si on additionne l'intérim et l'ensemble hors intérim, on peut obtenir un indicateur de l'emploi salarié dans l'ensemble des secteurs principalement marchands.
Dans les entreprises privées non agricoles de 10 salariés ou plus, les salaires de base ont augmenté de 2 % en 2003, dont 0,9 point sous forme d’augmentations individualisées.
En 2002, plus d’un travailleur sur dix ne dispose pas de contrat à durée indéterminée.
En 2003, au creux du cycle conjoncturel, le turnover diminue dans les établissements de 10 salariés ou plus sous l’effet conjugué d’une baisse des embauches et des sorties d’emploi.
Les ouvriers sont majoritaires et constituent à eux seuls 53,2 % des salariés. Le trait dominant de cette catégorie est sa haute qualification : les 53,2 % se répartissent en 45,7 % d'ouvriers qualifiés et 7,5 % de manoeuvres.
Après la pause des deux trimestres précédents où les effectifs n'avaient progressé que de 0,1 % chaque trimestre, les établissements de 50 salariés et plus créent à nouveau des emplois au quatrième trimestre 1989.