Les élections aux comités d'entreprise en 1996
- 5 août 1998
- Dares Analyses N°35.1
Le taux de participation aux élections des comités d’entreprise a diminué de 0,5 point entre 1994 et 1996.
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Le taux de participation aux élections des comités d’entreprise a diminué de 0,5 point entre 1994 et 1996.
En 1996, les technologies de l’information et des télécommunications font partie des activités fortement créatrices d’emplois.
La tendance à externaliser de plus en plus la fonction transport dans l’industrie et la grande distribution s’est poursuivie au cours de la période 1990-1997, au profit des entreprises du transport routier de marchandises.
Depuis la fin des années soixante-dix, de profonds bouleversements internes sont apparus dans la construction.
Le taux de participation aux élections des comités d'entreprise a augmenté de 0,9 point entre 1993 et 1995, pour atteindre 66 %. L'inversion de tendance amorcée en 1992 se confirme donc, après un recul constant des taux de participation depuis les années 1970 et jusqu'en 1991.
En 1996, près de 300 000 personnes ont été embauchées dans le cadre de Contrats initiative emploi. Les employeurs dont d'abord des entreprises du secteur tertiaire (68 % des embau- ches), ainsi que de très petits établissements. Ces caractéristiques se sont renforcées en 1996.
Les salariés des entreprises d'insertion sont majoritairement des hommes, relativement jeunes, d'un faible niveau de formation. Avant leur embauche par l'entreprise d'insertion la plupart, soit ont connu un emploi stable puis le chômage, soit ont enchaîné des emplois précaires.
En octobre 1996, dans les petits établissements, le gain mensuel moyen brut est de 10 855 francs pour un travail à temps plein, soit 8,5 % de moins que dans les établissements de 10 salariés et plus. Une femme y gagne en moyenne 17 % de moins qu'un homme.
L'augmentation du taux de participation aux élections des comités d'entreprise se confirme en 1994. Les listes de non syndiqués sont toujours en tête des suffrages, mais leurs résultats marquent le pas pour la première fois depuis 1978, tandis que la CFDT progresse un peu.
Le premier trimestre 1997 se situe dans le prolongement de la fin de l'année 1996, confirmant les premiers signes d'amélioration enregistrés en matière d'emploi et de chômage.