Recrutements en contrat aidé
- 6 août 2015
- Dares Analyses N°058
Selon les employeurs de contrats aidés du secteur non marchand, 64 % des embauches en CUI-CAE ou en emploi d’avenir n’auraient pas eu lieu sans l’aide financière de l’État.
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Selon les employeurs de contrats aidés du secteur non marchand, 64 % des embauches en CUI-CAE ou en emploi d’avenir n’auraient pas eu lieu sans l’aide financière de l’État.
L’enquête avait pour objectif de suivre la trajectoire sociale et professionnelle de jeunes éligibles ou non à la garantie jeunes pendant deux ans en vue d’évaluer l’impact de ce dispositif.
Jusqu’en 2014, toutes les entreprises étaient tenues de verser un pourcentage minimal de leur masse salariale au titre de la formation continue des salariés.
L'enquête visait à mesurer l’effet de l’accompagnement renforcé, délivré dans le cadre du contrat de sécurisation professionnelle (CSP), sur le retour à l’emploi.
Pour la première fois depuis 1990, l'année 1996 se caractérise par une baisse des effectifs des titulaires d'un contrat aidé dans le secteur non marchand. En fin d'année, 410 000 person- nes occupent un tel emploi, soit 34 000 de moins que fin 1995.
Pour la deuxième année consécutive, on enregistre en 1995 une baisse du nombre de demandes de licenciement de représentants du personnel, présentées aux inspecteurs du travail par les employeurs. De l'ordre de 10 %, elle succède à celle observée entre 1993 et 1994 (- 22 %).
En 1995, 500 000 établissements du secteur marchand ont conclu 940 000 contrats aidés correspondant aux dispositifs spécifiques de la politique de l'emploi, soit une progression de 4 % par rapport à 1994.
Les dépenses pour la formation des salariés se maintiennent tant dans le secteur public que dans le secteur privé, ainsi que les dépenses pour les jeunes en première insertion sur le marché du travail. Celles en faveur des demandeurs d'emploi reculent.