Les emplois aidés dans le secteur marchand en 1989
- 26 juillet 1990
- Dares Résultats N°183
En fin d'année, les mesures destinées aux jeunes représentent ensemble 230 000 emplois, contre 47 000 pour les formules destinées aux adultes.
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En fin d'année, les mesures destinées aux jeunes représentent ensemble 230 000 emplois, contre 47 000 pour les formules destinées aux adultes.
En 1989, on a décompté dans les entreprises à peine plus de 900 000 journées individuelles non travaillées (JINT) : 800 000 pour les conflits localisés et 104 000 pour les conflits généralisés. En volume, la conflictualité est donc en recul par rapport à l'année précédente.
Plus de quatre embauches aidées sur dix ont été directement induites par les aides. L'exonération pour la première embauche favorise le développement de l'entreprise.
Une large majorité des employeurs qui ont eu recours à un contrat de retour à l'emploi expriment une opinion favorable sur la mesure. Près de 70 % des chefs d'entreprise interrogés considèrent que l'aide est avantageuse en considération du travail.
Entre 1986 et 1988, la population des stagiaires s'est féminisée et rajeunie : la part des femmes est passée de 56 % à 63 % ; la part des plus jeunes c'est-à-dire les moins de 19 ans, de 26 % à 35 %.
En 1995, une première enquête auprès d’entreprises utilisatrices du contrat initiative emploi avait montré que si le CIE avait un impact limité sur le niveau des embauches, il permettait l’accès à l’emploi de personnes qui, spontanément, n’auraient pas été recrutées.
En 1988, un peu plus d' 1,2 million de journées individuelles non travaillées (J.LN.T.I) pour fait de grève ont été dénombrées dans les entreprises : 1,1 million pour les conflits localisés et 150 000 journées pour les conflits généralisés.
En 1987, les conflits collectifs du travail ont été la cause d'à peine un million de journées non travaillées. Ce chiffre est inférieur à celui de 1986 et dépasse tout juste celui de 1985 pourtant l'un des plus bas depuis quarante ans.
43 000 personnes ont été admises en 1987 à un stage de formation financé par le Fonds national de l'emploi à l'intention des chômeurs de longue durée - soit inscrits à l'ANPE depuis au moins un an, soit en situation de chômage répétitif.
En termes de créations d'associations intermédiaires, les mois d'octobre et de novembre sont les plus actifs en 1987.