Six figures de l'emploi à temps partiel
- 19 septembre 2007
- Dares Analyses N°39.4
Les emplois à temps partiel ne constituent pas une catégorie homogène.
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Les emplois à temps partiel ne constituent pas une catégorie homogène.
En 2005, la part des salariés à temps partiel a plus que doublé par rapport au début des années quatre-vingt : 18 % contre 8 %.
La dispersion des salaires nets des salariés à temps complet du secteur privé hors intérim a légèrement diminué entre 1996 et 2004.
En 1985 une femme active occupée sur cinq déclarait travailler à temps partiel, contre une sur trois en 2005.
637 000 chômeurs sont entrés en formation en 2005, soit 10 % de moins qu’en 2003 et en 2004.
En juin 2005, 41,5 % des salariés des TPE étaient employés à temps partiel, sur un contrat à durée déterminée ou bénéficiant d’une aide ciblée de l’État.
En juillet 2006, la hausse du SMIC horaire a touché 15,1 % des salariés des entreprises non agricoles et hors secteur de l’intérim. Ont ainsi bénéficié de cette revalorisation 2 270 000 personnes, hors apprentis, dont 970 000 à temps partiel.
Porté par des mesures incitatives, l'emploi salarié à temps partiel a fortement progressé depuis 1992 et est essentiellement féminin. Cette tendance s'est confirmée en 1996. La part de l'emploi à temps partiel dépasse désormais 17 % pour l'ensemble des salariés.
La hausse modérée du SMIC du 1er juillet1996 s'est accompagnée d'une quasi-stabilité du nombre de bénéficiaires (11,0 % contre 11,2 % en 1995). Cette continuité apparente dissimule cependant un clivage assez net.
Le travail à temps partiel se développe en France depuis le début des années 80. Il concerne désormais près de 16 % des salariés. Son développement a été accompagné par diverses mesures prises par les pouvoirs publics tout au long de ces dernières années.